Pourquoi, comment?

Pourquoi chanter ?

Réponse :
Pour faire de la musique

  1. Parce que « la Musique adoucit les mœurs »
  2. Parce que la musique rassemble.
  3. Parce que la musique, c’est du bonheur.

Comment chanter ?

Réponse :
De différentes façons, mais le chant choral est la façon la plus simple. Alors, si vous habitez la région de Clermont-Ferrand, rejoignez donc la

IMPORTANT
Il n’y a aucune condition pour y entrer.

Tordons le cou à quelques idées reçues :

« Je ne sais pas chanter ! »
Ce n’est pas vrai, car qui n’a pas fredonné un jour ou l’autre (dans sa salle de bains ou ailleurs) « Frère Jacques » ou un « tube » à la mode ?

« Je chante faux comme une casserole ! »
C’est à voir car on chante avec son oreille et c’est une affaire d’entraînement et d’adaptation à un environnement ; en résumé d’apprentissage et surtout… d’écoute. Donc, il faut essayer ! Et laisser à d’autres le soin de juger, et éventuellement de corriger.

« Je ne sais pas lire la musique ! »
Encore un argument irrecevable. Car le chef fait en sorte que ça marche quand même : en effet ceux qui, dans la chorale, connaissent un peu de solfège sont très peu nombreux. C’est d’ailleurs la même chose dans la plupart des chorales.

IMPORTANT  « Il faut bien se mettre dans la tête qu’on ne chante pas seul dans une chorale. Ce n’est pas du tout comme si l’on chantait en solo. Là oui, il faut une belle voix, plus une technique éprouvée. Mais au milieu d’un chœur, l’essentiel est de se fondre dans la masse. Car c’est bien sur l’ensemble qu’on juge une prestation chorale et non sur des individualités. Ainsi certains quelquefois croient faire un grand compliment en disant : « vous avez de belles voix dans votre chorale ! » C’est généralement pour le chef le pire des camouflets, car le but du jeu, c’est au contraire d’avoir un tout homogène qui sonne d’une seule voix, avec un « son » spécifique, et non une addition d’individualités…
Mais tout ça ne dispense pas d’un travail (individuel et collectif) sérieux et assidu. Des séances de formation à la technique vocale sont d’ailleurs organisées. Le but ? Toujours mieux ! »

« Ça prend du temps ! »
Pas tellement : 2 heures de répétition par semaine (+ les concerts). Il y en a même qui disent : « deux heures de bonheur ! ». Le mieux bien sûr est de venir en couple pour éviter les scènes de ménage ! Mais, si l’on aime ça, on sera toujours prêt à faire quelques sacrifices…

« C’est rébarbatif ! »
Certainement pas ! Et puis, ça peut dépendre du type de chorale (et de ce que l’on en attend). Une des caractéristiques de la Chorale de Monton, c’est qu’on y chante de tout. Il y en a vraiment pour tous les goûts. C’est d’ailleurs quelque chose d’assez rare car les chorales sont souvent spécialisées : certaines ont un répertoire essentiellement classique ou strictement religieux. Il y en a d’exclusivement liturgiques. D’autres ont un répertoire uniquement renaissance ou baroque. A la Chorale de Monton, on chante de tout : à capella ou avec orchestre, du sacré ou du profane, de courts morceaux ou de grandes œuvres, du liturgique ou du limite-paillard, du médiéval, du grégorien, des chansons de la renaissance, des pièces baroques, classiques, romantiques, contemporaines, des chants du folklore de toutes régions et de tous pays, et bien sûr beaucoup de variété française.

« On va se fiche de moi ! »
Allez donc ! Le regard des autres est-il si important ? Ne vaut-il pas mieux se faire plaisir ? Raisonnablement, est-on si ridicule que ça ? Pas plus en tous cas que ceux (ils sont nombreux et de tous âges) qui arpentent (en petites foulées) les chemins vicinaux en jogging, baskets et bandana, soufflant et suant sang et eau…
Et puis l’image des « joyeux pinsonnets du dimanche » chère à Fernand Raynaud est dorénavant révolue ! Lorsque l’on voit le nombre de chorales qui existent partout en France (y compris en Auvergne), on peut penser que cette façon de s’exprimer plait beaucoup et on a le droit d’être optimistes pour l’avenir. Par contre, il est vrai que les hommes sont moins attirés par ce type d’activité. Partout. Pourquoi ? Mystère. Allons messieurs, un peu de courage ! Ceux qui y sont ne s’en plaignent pas !

« C’est huppé ! »
Une autre caractéristique de la CHORALE de MONTON, c’est qu’on y accueille tout le monde sans exception : jeunes, moins jeunes, vieux, beaux, laids, blancs, noirs, rouges, etc. Toutes les professions sont admises ainsi que toutes les confessions, et on accueille même ceux ou celles qui n’en ont pas (de profession ou de confession).

« Je ne suis pas pratiquant ! »
La Chorale accueille tout le monde, y compris ceux qui ne vont jamais à l’église. A condition bien sûr d’accepter de chanter du répertoire sacré (on peut affirmer avec certitude que cela ne donne pas de maladies, même pas de l’urticaire). Les non-pratiquants ne sont pas tenus d’assister aux cérémonies auxquelles participe la chorale (il y en a d’ailleurs très peu dans le courant de l’année). Mais tout cela ne devrait pas poser de problème à tous ceux qui font preuve d’un minimum d’intelligence, de tolérance et… d’amitié.

« Malgré tout, je sais bien que je n’ai aucune chance d’être accepté ! »
Bien au contraire, car ici tout le monde a sa chance : il n’est pas demandé de CV, et on ne passe pas d’audition.
Par contre on demande quelques petites choses qui se résument en deux formules simples :

  • De la bonne volonté
  • Un minimum d’assiduité.

L’assiduité est une élémentaire question de politesse vis à vis des autres et du travail accompli à chaque répétition.
La bonne volonté, cela veut dire une implication active dans la vie de l’association.

En résumé, qu’est-ce qui peut ainsi rassembler ?

D’abord la musique. C’est toujours mieux de vivre la musique « de l’intérieur », en tant qu’acteur et pas seulement toujours en auditeur. Et puis, quel bonheur un concert réussi !

Ensuite la convivialité. Se retrouver ensemble, régulièrement, pour chanter ou partager un bon moment dans l’amitié. Et aussi participer à une vie associative vivante.

Enfin la détente. Outre le fait de passer un bon moment après le stress de la vie de tous les jours, c’est aussi une école de détente physique par un certain travail musculaire (cordes vocales, abdominaux…) et de maîtrise de soi (tenue, respiration).

Le mot de la fin :

« Il faut avoir été dans un chœur pour savoir quelle plénitude on éprouve à placer avec justesse une voix dans un ensemble de voix… Toute chorale, tout groupe chantant est une cellule humaine, où hommes et femmes, enfants et adolescents apprennent à s’écouter, à s’entendre, à vivre dans une harmonie qu’ils façonnent sans cesse, et dont ils savent que l’équilibre fragile est le fait de leurs volontés individuelles constamment en éveil… »

 Marcel CORNELOUP